La musique cubaine


C’est à juste titre que Cuba est appelée l’île de la musique. Les Cubains, dont le cœur bat au rythme de genres divers dans les rues, foyers et établissements publics, se servent de tout pour faire de la musique : un morceau de bois ou de métal, une boîte vide… D’excellents compositeurs et interprètes, jouissant dans bon nombre de cas de la reconnaissance nationale et internationale, cultivent avec succès aussi bien la musique savante que la musique populaire. La musique cubaine est l’expression des rythmes amenés dans l’île par les colonisateurs espagnols et les esclaves noirs provenant de l’Afrique. Cependant, au-delà de cette classification, elle est la résultante d’un riche et complexe processus de fusion créative de ces deux sources, auquel est venue s’ajouter l’influence des cultures et tendances musicales les plus diverses.

Dans un mélange autochtone de sonorités, Cuba offre un large éventail de genres qui vont depuis la habanera, la contredanse, le danzón, la rumba, le cha-cha-cha, la guajira, le son, le montuno, le boléro, la chanson traditionnelle, le changüí, la musique de concert, la chanson, la nouvelle chanson, le jazz latin, la salsa et la timba jusqu’au rock, le hip hop, le rap et la fusion de rythmes nationaux et étrangers.

Et puisque nous parlons de rythme et de mélodies, il faut dire que la danse fait aussi partie de la vie des Cubains. Des orchestres tels que Los Van Van, La Charanga Habanera, NG La Banda, Adalberto Alvarez y su Son, entre autres, font danser les plus timides, ce que l’on pourra vérifier dans les discothèques, les boîtes de nuit, les maisons de la musique et dans la dénommée cathédrale des danseurs, les jardins de La Tropical, dans la capitale cubaine.